Lotus Exige S2 : Essai et Ressenti

Comme un gosse en train de m’attacher dans cette boîte à sardine fluo
Comme je le disais dans l’article précédent, j’ai essayé cette Lotus sur l’excellent circuit vallonné de Pau-Arnos. Ayant eu droit à un petit échauffement (décevant) en F430, j’ai pu bien mémoriser les différents virages de ce circuit.

Au premier débrayage, le feeling est là. Habitué à cravacher ma Clio 16s, je me sens tout de suite à l’aise. Je dirais presque en terrain connu. Les commandes sont dures, voir rudes, normal pour une telle pistarde, mais pas plus que dans la Clio. Premier virage, je sens que ça tient plutôt bien, sorti de virage pied au plancher, j’enquille les rapports les uns après les autres, et là un petit coup d’œil sur le compte tour, 5000, 6000, 6200 tr/min, et là grisant ! Grâce à la distribution variable, les grosses cames prennent place au dessus de chaque paire de soupapes d’admission et d’échappement, et c’est le Nirvana ! Le moteur gagne bien sur en nervosité, pas autant que l’effet on/off d’un turbo bien sur, mais on le ressent vraiment quand même. Et détail qui tue, à peu près au même régime, une trappe du compartiment moteur s’ouvre dans l’habitacle, et le petit 1.8 Toyota nous fracasse les tympans, 7000, 7500, 8000, ça rupte ! Jamais une voiture moderne m’a donné autant de sensations, exaltante !
Ne vous moquez pas de ma trajectoire !
N’étant pas habitué aux propulsions à l’époque, je restais méfiant à l’approche d’une courbe. Alors qu’avec la Clio, lors d’un freinage appuyé en légère courbe, l’auto avait tendance à relâcher son train arrière, de manière très saine, progressive et contrôlable cela dit (pas comme sur 206^^), mais ici il y a quand même du poids dans le coffre^^, ça tient super bien au freinage en courbe, je dirais même pour le coup que c’est le train avant qui a une très légère tendance au sous-virage. 
Sortie de courbe, pied au plancher, là pareil, c’est pas un V8 dans le dos, du coup ça à tendance à survirer si on y va très franchement, mais la dérive reste super facile à contrôler, même pour un novice comme moi…
Retour au stand, je serais bien reparti avec par la route…
Conclusion
Vous l’aurez compris, c’est un coup de cœur complet cette auto. Alors qu’on est envahis par des diesels, hybrides, électriques, automatiques, DSG et autres technologies et artifices nuisant au plaisir de conduire, Lotus ose l’archaïque, le simple, le léger, l’essentiel ! Bravo